Le rural retrouve au sein du corps social une perspective positive : aux racines, à l\’authentique, s\’ajoutent une montée de l\’exigence de cadre et de qualité de vie renouvelant les exigences de la société. Entre l\’urbain et le rural s\’est produite une inversion des valeurs, à la faveur d\’une perception du rural redevenue positive.
Ces mutations, qui accompagnent une banalisation des comportements et des modes de vie au profit de l\’urbain, sont porteuses de conflits d\’usages, et de conflits de valeurs délicats à gérer dans le cadre d\’une politique d\’aménagement du territoire qui se doit de ne pas considérer nos campagnes comme le résidu d\’une civilisation citadine.